Suisse/Neuchâtel/Feuz/Le miroir des âmes

NEUCHÂTEL par Nicolas Feuz : Le miroir des âmes (Éditions Slatkine et Cie et Livre de poche)

FEUZ MIROIRNeuchâtel, 33.000 habitants, au pied du Jura, au bord du lac du même nom, chef-lieu de canton, traversée par la rivière du Seyon dans un canal souterrain, six secteurs et le village de Chaumont. Un centre-ville piétonnier. « Un rideau de pluie balayait la zone piétonne de la vieille ville. Le caniveau central ruisselait. Les urbanistes avaient tenu à garder l’inclinaison médiévale de la rue des Moulins. » La ville ancienne sur un éperon rocheux, le quartier de la Collégiale et le château qui abrit le Conseil d’État, gouvernement du canton. «  Alba disparut derrière la Basilique Notre-Dame de l’Assomption. Celle que les Neuchâtelois appellent l’Église Rouge. (…) Depuis l’Église Rouge, Alba Dervishaj avait rejoint le centre-ville par le chemin le plus direct. (…) Elle avait traversé le quartier de l’université et des lycées, puis longé l’avenue du Premier-Mars pour gagner le périmètre restreint de la Fête des vendanges. (…) A partir de la Croix-du-Marché, il n’était plus possible de rejoindre la Place des Halles (…). Seule la rue pavée montant au château et, sur la droite, la rue des Moulins demeuraient accessibles. Plongé dans le noir et le silence, le quartier de la vieille ville était lugubre. (..) Après avoir rejoint La Coudre avec le funiculaire, Kramer et Mollier avaient évité le périmètre de la Fête des vendanges pour gagner le parking du Seyon par l’avenue de la Gare et la rue des Bercles. (…)  »

Un attentat à la bombe secoue la place des Halles. Les victimes se comptent par dizaines. Parmi les blessés, le procureur Jemsen subit un choc amnésique. Il se rappelle néanmoins qu’il avait rendez-vous à la terrasse d’un bistrot. Etait-il la cible principale ou n’est-il qu’une victime collatérale ? (suite…)