Turquie/Istanbul/Markaris/L’empoisonneuse d’Istanbul

ISTANBUL par Petros Markaris : L’empoisonneuse d’Istanbul (Editions du Seuil /Points policier)

MARKARIS EMPOISONNEUSEFâchés avec leur fille Katerina qui a refusé de se marier à l’église et s’est contentée d’un mariage civil, le commissaire Kostas Charitos et sa femme Adriani se sont offerts un voyage organisé à Istanbul, ancienement Constantinople. Ils ont droit à tous les classiques de la visite de la ville et de ses environs : une croisière sur le Bosphore, l’église Sainte-Sophie, le monastère de Chora, la Mosquée bleue, le palais de Topkapi, l’aqueduc de Valens, la tour vénitienne de Galata, les îles de Proti et Prinkipos, la plage de la Corne d’Or. Restaurants et échoppes pour touristes complètent leur séjour qui, pour le commissaire, prend rapidement un tour professionnel.

Markos Vassiliadis, un écrivain grec, né à Constantinople, aborde Charitos dans son hôtel et lui fait part de son inquiétude au sujet de Maria Chabou, une vieille dame de près de quatre-vingt-dix ans, qui s’était occupée de lui pendant son enfance, qui a quitté Salonique en car quelques jours plus tôt pour rejoindre Istanbul et revoir les lieux où elle est née et qui, depuis, n’a plus donné de signe de vie. Avant de contacter la police turque, le commissaire appelle ses collègues dans le village de Grèce où elle vivait avec son frère. Il apprend que celui-ci a été retrouvé mort chez lui, empoisonné au parathion, un insecticide courant, que la police a détecté dans une pita au fromage. (suite…)