« Libreville. Quartier du Plateau. (…) Le Plateau, c’est le quartier de la Défense, version locale. Il abrite ma présidence de la République, la primature, des ministères et des administrations publiques. Pourtant, à la nuit tombée, le quartier s’illumine de mille feux. Il attire sur ses trottoirs éclairés par des lampadaires laiteux des prostituées et une faune fortunée en quête des sensations fortes. (…) Libreville est une ville caméléon. Le premier touriste venu qui parcourt sa vitrine maritime lui trouverait le charme d’une ville développée avec ses immeubles de verre et de marbre. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Derrière cette façade luisante s’étendent des agglomérations hétéroclites, des bidonvilles marécageux, infectés de rats et de moustiques. La tribune officielle, théâtre de la fête nationale commémorant l’accession du Gabon à l’indépendance, se dressait comme un vestige des Mayas sur le boulevard. (…) non loin de là, l’architecture futuriste de musée national des Arts et Traditions se découpait dans la nuit. »
Le département des affaires criminelles de la police judiciaire traite de délits de toutes natures. Une affaire préoccupe particulièrement les policiers. Le chéquier d’un ancien ministre a été volé. Deux individus s’en sont servis pour retirer d’importantes sommes d’argent dans une banque. L’identité de la victime, un dignitaire du régime, rend le dossier sensible.
Le capitaine Koumba et son adjoint Owoula sont aussi à la recherche de ceux qui ont publié sur internet des films montrant deux jeunes lycéennes nues qui se sont suicidées de honte après la diffusion de ces vidéos. Ils s’occupent aussi d’un délit de fuite. Une femme et son bébé ont été mortellement percutés par un chauffard qui est introuvable. (suite…)
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