Mois: novembre 2017

LIRE « MORT D’UN ECRIVAIN » EN VERSION NUMERIQUE

OKŁADKA---JPG« Mort d’un écrivain » est mon premier roman policier. Il est publié en version numérique sur le site kobo.com

Pour le lire, il suffit d’aller sur le site kobo.com et de lancer une recherche par le titre « Mort d’un écrivain » ou le nom de l’auteur, Rafaël Nedzynski.

Il vous en coûtera 2,99 euros pour télécharger tout le livre.

Voici « Mort d’un écrivain » en très bref résumé.

« Des tags sur les murs de la ville, sur des vitrines de magasins. Un viol dans un garage souterrain. Le meurtre d’un adolescent dans un studio au dernier étage d’un immeuble. Le vol mystérieux d’un tableau dans un appartement.

Ce sont quatre enquêtes, quatre défis à relever pour Darius Wilk, détective privé retraité de la police, colosse de 120 kilos pour un mètre quatre-vingt-quinze, escorté par Charlie, un briard aussi fidèle que sympathique. (suite…)

PARIS EN 1881 par Fortuné du Boisgobey : Le crime de l’omnibus (Société d’Editions Les Belles Lettres)

BOISGOBEY OMNIBUS« Le boulevard Rochechouart est par excellence le quartier des estaminets borgnes que, dans la langue parisienne, on appelle des caboulots. On y trouve aussi des cafés respectables et des débits où d’honnêtes ouvriers viennent boire un litre sur le comptoir. » L’omnibus qui va de la Halle aux vins à la Place Pigalle est tiré par deux chevaux. Il passe par le pont Neuf, le quai du Louvre, la place de la Bourse et la rue de Chateaudun avent de recevoir le renfort d’un troisième cheval avant de gravir la rue des Martyrs, puis la rue Trudaine, la rue de Laval et le rue Frochot avant d’atteindre le terminus de Pigalle, quartier où de nombreux peintres ont leur atelier.
C’est au moment de descendre que Paul Fremeuse, l’un de ceux-ci, constate que la jeune fille qu’il croyait endormie sur son épaule après s’être reposée sur celle d’une autre passagère qui a débarqué plus tôt est en fait morte. Les gardiens de la paix qui arrivent sur les lieux croient à un décès accidentel provoqué par une rupture d’anévrisme. Sans réfléchir le peintre ramasse par terre ce qu’il pense être l’épingle à chapeau de la morte ainsi qu’un morceau de papier froissé. Il raconte ce qui lui est arrivé à Binos, un ami peintre. Celui-ci en conclut qu’il s’agit, en réalité, d’un meurtre et soupçonne la femme qui était assise à côté de la victime avant de descendre et l’homme qui lui avait cédé sa place dans l’omnibus. Il décide d’enquêter pour rechercher l’identité de la morte, la cause de son décès et les deux suspects.
Dans l’atelier de Freneuse pour lequel pose une jeune Italienne prénommée Pia, Binos pique le chat de son ami du bout de ‘épingle à chapeau. L’animal est foudroyé. Les deux hommes en déduisent qu’il a été empoisonné. (suite…)

BARI par Gianrico Carofiglio : Les yeux fermés (Editions Payot et Rivages)

CAROFIGLIO YEUX FERMESSi l’avocat Guido Guerrieri passe le plus clair de son temps entre son appartement, celui de son amie Margherita qui habite dans le même immeuble que lui, son bureau et le palais de Justice, ses pas le conduisent dans des bars ou restaurants de la vieille ville de Bari, autour du Castello Svevo, sur la promenade du bord de mer, sur le Corso Vittorio Emmanuele, devant les ruines du Teatro Petruzlli qui n’a pas été reconstruit depuis l’incendie de 1991 ou les quartiers plus récents comme le centre Murattiano ou celui de la Liberta.
Alors que Guerrieri s’occupe de dossiers relevant du tout venant (fraude à l’assurance, association de malfaiteurs, escroquerie, réseau de prostitution par internet), l’inspecteur Carmelo Tancredi lui demande de prendre la défense d’une jeune femme et de se porter partie civile dans le procès intenté contre son mari violent qui la battait et lui a fait subir sévices et mauvais traitements.

(suite…)

OXFORD par Colin Dexter : Mort à Jericho (Editions 10/18)

DEXTER JERICHOUne visite touristique d’Oxford débute forcément par les bâtiments de l’université et ses collèges, entre The High et la Ratcliffe Camera. Puis suivent les édifices religieux, comme les églises Saint-Paul et Saint-Barnabas, les maisons de style Régence de Beaumont street, l’Ashmolean et les jardins du Worcester College. Plus utilitaires sont Cornmarket avec ses snack-bars, ses cafés et ses fast-foods ou le centre commercial de Westgate dans une rue piétonne. Une halte s’impose dans l’un des nombreux pubs où l’inspecteur Morse boit force bières qu’il essaie de faire payer par son adjoint, le sergent Lewis, quand il parvient à échapper à la solitude des comptoirs.
Lors d’une réception au cours de laquelle il se consacre au vin rouge, Morse rencontre Anne Scott, une enseignante. Ils sympathisent. Elle lui suggère de la recontacter. D’abord il n’en fait rien. Puis, finalement, il décide de lui rendre visite dans la maison qu’elle occupe dans une impasse du quartier de Jericho. La porte n’est pas vérouillée. Il entre, l’appelle mais n’obtient pas de réponse. Il s’en va. Quelques heures plus tard, il apprend qu’elle s’est pendue dans sa cuisine. Le suicde ne fait aucun doute mais les raisons de son geste demeurent obscures. Les policiers interrogent l’entourage de la défunte. (suite…)

Manuel Vazquez Montalban

Manuel Vazquez Montalban, La solitude du manager, Editions 10/18, p. 109

« – Déstabilise, Biscuter.

– Oui, mais qu’est-ce que ça veut dire au juste, chef ?

– On crée le sentiment que le pouvoir central ne contrôle pas la situation et que le système politique n’arrive pas à garantir l’ordre.

– Oui, mais ça sert à qui ?

– Presque toujours au pouvoir lui-même, comme ça il obtient des garde-fous et des chèques en blanc pour faire ce qui lui chante comme ça lui chante.

– C’est pas juste, chef. Il faudrait tous les pendre. Non, mieux, leur écraser la gueule. »

FUNÄSDALEN (LAPONIE SUEDOISE) par Olivier Truc : La montagne rouge (Editions Métailié et Points policier)

TRUC MONTAGNESi la police des rennes étend ses recherches à travers la Laponie, des localités d’Östersund, Ljungdalen et Kautokeino jusqu’à Stockholm et même Paris, c’est dans le village de Funäsdalen et surtout ses environs faits de champs, de collines et de montagnes que débute, rend son sens et se termine leur enquête, autour d’un « site exceptionnel », « une montagne rouge comme des feuilles d’automne ou un coucher de soleil, face à des monts quasi-inaccessibles coiffés de forêts hors d’âge. Quand vous êtes sur place, vous ressentez la plénitude d’un paysage qui ne s’arrête jamais. Ce sentiment n’a aps d’emprise, plus encore que sur la toundra où les rennes sont chez eux. »

Un jour de septembre, dans la brume, des éleveurs samis ont dressé un enclos où ils abattent et dépècent les rennes dont ils vont vendre la viande. Victor Eriksson, le fils de Petrus, le chef de ce groupe de samis, extrait de la boue un os humain. La police déterre alors un squelette sans tête. (suite…)

SANTIAGO DU CHILI par Boris Quercia : Tant de chiens (Editions Asphalte et Livre de Poche)

QUERCIA CHIENSLes rues, les places, les parcs, les stations de métro de Buenos Aires, les bords de la rivière Mapocho sont des lieux de passage mais aussi parfois de refuge pour le flic Santiago Quinones quand de chasseur il devient proie. Toujours adepte de restauration rapide, il se gave de chacareros (sandwiches faits de viande grillée, de haricots verts et de piment frais), de chemilicos (sandwiches composés de viande grillée et d’un œuf sur le plat) arrosés ou non de bières ou de piscolas (cocktail de pisco et de Coca-Cola).

Son équipier Jimenez se fait abattre sous ses yeux lors d’un assaut contre des narcotrafiquants. Deux agents des Affaires internes, la police des polices, interrogent Quinones sur son partenaire qu’ils soupçonnent d’être impliqué dans des activités illégales. Yesenia, une jeune femme qui a été sa voisine pendant son enfance l’aborde pendant les obsèques de Jimenez et lui demande de tuer son beau-père qui la bat, la viole et la livre à la prostitution. (suite…)

HOLON par Dror Mishani : La violence en embuscade (Editions du Seuil et Points policier)

MISHANI VIOLENCEHolon, cité-dortoir de la banlieue sud de Tel Aviv, aussi limitrophe de Jaffa, se veut ville verte avec la plantation de milliers d’arbres et de fleurs pour orner ses rues. Bordée à l’ouest de plages et de dunes, elle n’en constitue pas pour autant une destination touristique, étant davantage commerciale et industrielle.

L’inspecteur Avraham (Avi) Avraham est revenu d’un long séjour à Bruxelles où il a vécu aux côtés de son amie slovène Marianka qui est sensée le rejoindre en Israël mais qui décide de ne pas le faire, refusant de couper tous les liens avec cette vie qu’elle a déjà dû reconstruire en Belgique. Face à ses hésitations, Avraham se plonge dans son travail avant la fin officielle de son congé. Son nouveau chef, le commissaire Seban, l’envoie enquêter sur une bombe factice qui a été déposée aux abords d’une crèche. Les policiers ont interpellé un homme qui a pris la fuite quand ils ont voulu recueillir son témoignage. Cet Amos Rame est suffisant, déplaisant mais Avraham se sent obligé de le relâcher faute de mobile et d’indices probants. Il interroge la directrice de la crèche, Eva Cohen, qui affirme que la crèche n’était pas la cible de la bombe, qu’elle n’a eu aucun conflit avec des parents des bambins qu’elle garde et qu’elle n’a reçu aucune menace. Avraham est convaincu qu’elle ment. (suite…)

IMAGES DU QUEBEC: FATALE STATION

FATALE STATION 2Fatale station est une série québécoise produite en 2016 par Radio Canada. Composée de dix épisodes de 45 minutes, elle a été diffusée par Arte en septembre et octobre 2017. Qualifiée de western-thriller, elle est interprétée par quelques-uns des meilleurs acteurs de la Belle Province, parmi lesquels Sarah Limonchuk (Sarah), Claude Legault (Eddy), Micheline Lanctot (Jean O’Gallagher) et Denis Bernard (François).

Fatale Station est un village imaginaire de 1840 « âmes » au bord d’une forêt, à proximité d’une carrière et d’une terre indienne.

Pour échapper à un homme qui la poursuit et auquel elle a échappé de justesse en lui plantant un couteau dans le ventre, Sarah arrive à Fatale Station où règne en maître la très riche Jean O’Gallagher. (suite…)

ISTANBUL par Petros Markaris : L’empoisonneuse d’Istanbul (Editions du Seuil /Points policier)

MARKARIS EMPOISONNEUSEFâchés avec leur fille Katerina qui a refusé de se marier à l’église et s’est contentée d’un mariage civil, le commissaire Kostas Charitos et sa femme Adriani se sont offerts un voyage organisé à Istanbul, ancienement Constantinople. Ils ont droit à tous les classiques de la visite de la ville et de ses environs : une croisière sur le Bosphore, l’église Sainte-Sophie, le monastère de Chora, la Mosquée bleue, le palais de Topkapi, l’aqueduc de Valens, la tour vénitienne de Galata, les îles de Proti et Prinkipos, la plage de la Corne d’Or. Restaurants et échoppes pour touristes complètent leur séjour qui, pour le commissaire, prend rapidement un tour professionnel.

Markos Vassiliadis, un écrivain grec, né à Constantinople, aborde Charitos dans son hôtel et lui fait part de son inquiétude au sujet de Maria Chabou, une vieille dame de près de quatre-vingt-dix ans, qui s’était occupée de lui pendant son enfance, qui a quitté Salonique en car quelques jours plus tôt pour rejoindre Istanbul et revoir les lieux où elle est née et qui, depuis, n’a plus donné de signe de vie. Avant de contacter la police turque, le commissaire appelle ses collègues dans le village de Grèce où elle vivait avec son frère. Il apprend que celui-ci a été retrouvé mort chez lui, empoisonné au parathion, un insecticide courant, que la police a détecté dans une pita au fromage. (suite…)